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VISITE DE LA BNF rénovée

 

Vendredi 26 mai 2023

visite de la Bibliothèque Nationale, site Richelieu Drouot

 

La visite organisée du site rénové de la BNF site Richelieu a permis à 12 Jansoniens et Jansoniennes de se retrouver pour apprécier la nouvelle déambulation. Pour certains, c’était un retour aux sources, pour d’autres une découverte de cet ensemble historique.

 

Ce lieu royal d’abord, devenu républicain est désormais appelé bibliothèque nationale de la République française.

En 1368, Charles V installe dans la tour de la Fauconnerie au Louvre sa collection de livres. Cette collection comprend dix ans plus tard près de 1000 ouvrages.

François Ier en augmente considérablement le nombre par l’ordonnance du 28 décembre 1537 qui oblige tout imprimeur et tout libraire à déposer tout livre imprimé, au château de Blois. Une deuxième bibliothèque est créée par François Ier à Fontainebleau.

Sous Charles IX, les deux bibliothèques sont fusionnées et installées à Paris dans le quartier latin. C’est sous Louis XIV que cette bibliothèque trouve son nouveau lieu, rue de Vivienne, non loin du site Richelieu dans une aile du palais Mazarin. Des travaux d’agrandissement sont menés au cours du XVIIIème siècle mais il faut attendre le XIXème siècle pour que la bibliothèque récupère l’intégralité du site. C’est pour cette raison que, dans la cour d’honneur qui date du XIXème siècle, on peut admirer une façade du XVIIIème siècle et la statue de Voltaire dont le cœur était conservé dans un coffre en bois à l’intérieur de la statue. La réalisation la plus emblématique du XIXème siècle est celle d’Ernest Labrouste, architecte fonctionnaliste, adepte de la lumière naturelle. Cet architecte réalise une salle de lecture à neuf coupoles percées de neuf oculi, ce qui permet de diffuser la lumière extérieure. Il orne cette salle de trois fresques où sont peints trente hommes et une seule femme, la Marquise de Sévigné. Ernest Labrouste imagine et réalise un système de stockage et de distribution des ouvrages via un chemin de fer. La température est constante à 18 degrés. Si la galerie Mazarine est restaurée par ses soins en 1868, Ernest Labrouste ne préserve pas les autres bâtiments du XVIIIème siècle. La guerre de 1870 et les difficultés financières du nouveau régime ne lui donnent pas le temps d’achever son œuvre.

Lui succède Jean-Louis Pascal qui est plus soucieux de l’héritage patrimonial. Ainsi il insère dans la salle des Manuscrits d’inspiration XVIIIème siècle, d’anciennes boiseries Louis XV provenant de l’ancien hôtel de Nevers. Il conçoit la salle ovale, pensée pour être la grande salle de lecture publique de la Bibliothèque nationale, et des corps qui l’entourent, destinés au Cabinet des Médailles, (cela permet de compléter le quadrilatère du site Richelieu).

La salle des manuscrits s’admire mais on n’y pénètre pas sans une accréditation. 400 000 manuscrits sont consultables dont le plaidoyer « J’accuse », le plus vieux papyrus européen au monde, le papyrus Prisse qui porte le nom de son inventeur : Émile Prisse d’Avennes (1807-1879).

La salle ovale est remarquable : seize oculi composent la verrière zénithale qui repose sur seize double-colonnes de fonte cannelée. Cela confère à cette salle beaucoup de majesté. 200 places sont disponibles.

Après la salle ovale, les visiteurs accèdent au musée dont le parcours est chronologique : la salle fondation Léon Lévy, puis le cabinet précieux (— salle Sisley —) aux collections métalliques (médailles, bijoux, pierres gravées, vaisselle d’apparat en métaux précieux), la salle de Luynes où l’on peut retenir la tête en bronze hellénistique du Samnium, la salle Barthélemy où sont exposées de nombreuses monnaies, le salon Louis XV au décor et mobilier XVIIIème, la rotonde qui offre une perspective sur la galerie Auguste Rondel.

Après cette plongée dans l’Histoire, les visiteurs sortent sur un jardin Vivienne, jardin œuvre d’art de 1900m2 conçu par l’architecte du patrimoine Mirabelle Croizier et le paysagiste Antoine Quenardel avec l’artiste, jardinier et écrivain Gilles Clément. Toutes les espèces choisies interviennent dans l’élaboration de supports d’écriture.

Deux heures et demie de déambulation ont permis ainsi de redécouvrir cette bibliothèque qui contient six siècles d’histoire de la France.

 

 




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